Helen Keller International a été récompensée pour ses actions par la Fondation BBVA qui soutient la recherche scientifique et la création artistique et lui a décerné un prix dans la catégorie Coopération au Développement.
Depuis 2008, la Fondation BBVA décerne chaque année des prix répartis en huit catégories afin de récompenser les chercheurs qui contribuent aux avancées scientifiques et technologiques, de saluer la créativité des musiciens contemporains, mais aussi de souligner les efforts des acteurs relevant les défis actuels liés au développement et au changement climatique.
C’est le programme Production Alimentaire Améliorée d’Helen Keller International qui a convaincu les membres du jury de décerner le prix de Coopération au Développement. Le jury a reconnu l’efficacité de notre programme, pionnier dans le domaine, pour aider les populations les plus pauvres à lutter efficacement et de manière durable contre la malnutrition.
Le professeur Angel Gil Hernandez, membre du jury, a loué les mérites d’Helen Keller International en soulignant « son rôle majeur dans le développement, le test et le renforcement de programmes qui ont fait leurs preuves en matière de lutte contre la malnutrition, la cécité et le handicap d’une manière générale, ainsi que ses efforts pour intégrer les gouvernements locaux et les structures communautaires, afin d’apporter une solution durable aux populations. »
Helen Keller International est invitée à recevoir officiellement cette récompense lors d’un gala organisé au mois de juin à Madrid. Pour en savoir plus sur cette récompense et les raisons du choix du jury, cliquez ici (article en anglais).
Regardez la vidéo de la BBVA Foundation à propos d’Helen Keller International ici.
Avec ses fameux programmes de productions vivrières (Homestead Food Production – Productions Alimentaires Améliorées), Helen Keller International a aidé depuis 1998 plus de 30 000 familles au Cambodge à développer leur jardin potager avec des fruits et légumes riches en nutriments.
A ce programme s’est ajouté l’élevage d’une ou deux volailles pour bénéficier des protéines journalières des œufs. Or au Cambodge, les familles préfèrent souvent les faire éclore pour avoir des poules, ce qui augmente les risques de grippe aviaire, tout en les privant de ces protéines journalières.
Helen Keller International a alors décidé de se tourner vers la protéine la plus présente dans l’alimentation au Cambodge, le poisson, riche en vitamine A, fer et acides gras. 600 familles ont ainsi été équipées avec des outils et ont bénéficié d’une formation pour élever des poissons, qui leur serviront autant pour leur consommation personnelle que pour les vendre au marché local.
Les programmes de productions vivrières permettent une nette amélioration de la santé des familles, tout en leur assurant quelques revenus complémentaires. Principalement dispensé auprès des femmes, ce savoir-faire leur permet de sécuriser leur avenir ainsi que la santé de leurs enfants.
Pour en savoir plus, lisez le témoignage de Sak Roat ici (article en anglais).